Nadia Szczepara pousse à Montréal sous la double ascendance polonaise et québécoise. Elle s’étire, une fois majeure, dans l’ancien monde. Elle accoste à Paris, puis traverse la France vers le sud : le Maroc, la Tunisie, où elle prend le large, carnets de dessins dans ses poches. De retour à Paris elle étudie la philosophie avant de se consacrer à la peinture.
Autodidacte et voyageuse, elle ouvre une parenthèse en retournant dans sa ville natale où elle suit pendant une année le cour sur la peinture de Léopold Plotek, à l’université de Concordia.
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Le ciel rouge: huile, 50x50cm
Le fond de la rivière : huile, 100x100cm
Bord de rivière : huile, 50x50cm
Ce retour au Québec lui inspire sa première exposition personnelle « Bison égaré » (Quai des brumes, Montréal 2003) En 2006 Nadia plante son chevalet dans la vallée de Rila (Bulgarie). Elle apprend le bulgare en 6 mois, expose ses paysages à la galerie d’art Pagane à Sofia, puis au centre culturel bulgare à Paris. Parallèlement à la peinture et au dessin elle pratique un art martial japonais, le Ninjutsu. Son prochain voyage pictural la conduit dans les plaines du Hoggar où elle bivouaque pendant des mois avec un ami touareg. Ses toiles sont présentées au centre culturel algérien en 2011 sous le titre « Peindre le désert ».
Nadia poursuit sa quête du paysage dans le bocage vendéen où elle installe son atelier durablement après une riche expérience nantaise (2013-2019). Cette période est marquée par deux expositions : « Le bocage dans les yeux » en 2016 au château de l’Ardelay (Les Herbiers) qui regroupe 4 ans de travaux sur la vallée du grand-Lay et ses habitants et « Chant du chantier » en 2018 à Nantes (galerie Le Rez-de-chaussée), résultat d’un suivi de chantier vu depuis la fenêtre de son atelier nantais, rue d’Auvours, pendant 2 ans. En hiver 2019 elle accroche ses « 20 dessins décadents » au café Le Quai de Bourbon de l’île Saint-Louis à Paris. Pendant le confinement Nadia travaille sur son livre « Tactiques sanitaires » publié en été 2021 chez Les Amateurs de l’ours.