Une salle sobre, des matériaux chics… aucun doute, nous sommes bien dans l’hôtel de ville de Chauny. Nous sommes ravis de vous présenter l’une des oeuvres de l’architecte Charles Luciani qui a tout pensé dans les détails. Entre les lustres à perles de verre façon Ruhlmann ou encore les illustres ferronneries d’Edgard Brandt, c’est le luxe et la modernité qui ont frappé Chauny pendant l’entre-deux guerres.
Garder les traces du passé en se tournant vers l’avenir.
La devise de Chauny est repensée suite à l’opération Alberich de février 1917 où 90% de la ville sera détruite. Chauny aura droit au premier plan d’aménagement en France grâce à l’architecte Louis Rey. Les sites emblématiques de la ville sont
l’Eglise Notre-Dame, la place du marché couvert, l’Eglise Saint-Martin et l’hôtel de ville.
C’est à Saint-Quentin que l’Art Déco a aussi laissé trace de toute sa finesse. Nous vous invitons à pénétrer les portes du Buffet de la Gare, ancien restaurant aujourd’hui inscrit aux Monuments Historiques. Inauguré en 1926, nous devons cet éclatant buffet au brillant Auguste Labouret, mosaïste et maître verrier.
L’exceptionnel comptoir en béton armé, drapé de grès cérame, d’opaline et d’émaux de Venise, s’impose dans cette grande et somptueuse salle de restauration. Le temps s’est arrêté au Buffet de la Gare, installez-vous et laissez-vous conter ce lieu extraordinaire qui a accueilli les voyageurs jusqu’en 1990. Suivez le guide, le parcours Art Déco de Saint-Quentin continue vers le centre-ville en passant par le Casino jusqu’à l’hôtel de ville.
C’est la construction Guy de Lubersac de la place Saint Christophe qui suscite l’attention de tous les curieux. Cet arc de triomphe, classé aux Monuments Historiques se trouve au centre-ville de Soissons et est une des premières œuvres d’art en béton sculpté. Ce curieux monument représente la destruction vers la reconstruction avec, en son centre, une allégorie ailée symbolisant la paix. Explorez les autres édifices Art Déco de Soissons en parcourant le centre-ville.
Ce mouvement artistique planétaire ne s’arrête pas à l’architecture, il se répand jusque dans la mode des années 20. Epoque de renouveau, de joie et de libération. C’est dans l’importante collection de Marie – Jeanne dans son musée à Alaincourt que vous retrouverez des pièces uniques de cette époque emblématique. La femme s’est libérée et a participé à l’effort de guerre. Elles ont opté pour des tenues pratiques et faciles à porter même si la féminité est restée de mise avec le maquillage et les accessoires.